Pas un jour sans coquille(s)1 ou pire.
Personne n'est à l'abri de l'erreur, mais trop c'est trop ! Même si la déontologie impose la bienveillance.
Et quand l'erreur, grossière, figure dans un sujet prétendant dénoncer une fausse information, c'est vraiment trop.
S'unir à trois (3) pour rédiger un sujet de 374 mots semble déjà un peu surprenant au vu de l'objet, mais admettons.
Un tel bataillon de rédacteurs devrait garantir une qualité irréprochable au texte rendu public, n'est-ce pas ?
Faux2 !
Le chapô du sujet, daté du 5 décembre 2025, sans guillemets dans le sujet : « Une vague de froid historique est attendue pour l'hiver 24-25, le plus violent depuis 1985 avec des températures ressenties jusqu'à -15 degrés. L'information, partagée des millions de fois sur les réseaux sociaux, est fausse. Explications. »
Vu ? Non ? Voilà : y a-t-il encore quoi que ce soit à attendre pour l'hiver... 24-25 ? Pas vraiment, si ?
Relire, c'est ringard, mais tout de même !
Après des mois et des mois pour enfin renommer en français une rubrique précédemment intitulée « Fake news », cela paraît dommage.
Mais, au fait, le sujet est basé sur une vidéo, voyons donc celle-ci...
Patatras ! Que vois-je ? Un bandeau3 mentionnant : « Un hiver glacial ? Anatomie d'une fake news. » !

Encore ce mot honni et, pour faire bonne mesure, agrémenté d'un accord redoutable !
Mon optimisme naturel vient de prendre un mauvais coup, pour sûr !
À ce point, il semble nécessaire de lancer mettre en œuvre une souscription au bénéfice du service public pour embaucher des correcteurs ou correctrices.
Ou de renvoyer certaines personnes à (bonne) école.
1 Faute typographique (omission, inversion, substitution de lettres, etc.).
2 Pas « fake », nous allons y venir.
3 Et pas un « scroll », non !
4 Si « news » est bien un singulier en anglais, l'expression n'en heurte pas moins l'oreille française. Une fayk niouze est plus « classe » qu'une fausse information, n'est-il pas vrai ?