Pas plus de 6 jours par semaine, pas le dimanche et au moins 24 h consécutives de repos : telles sont – à première vue – les règles d'ordre public relatives au repos dominical.
À première vue seulement et heureusement !
Qu'en serait-il, en effet, d'une fermeture dominicale généralisée : hôpitaux, services de sécurité, centrales et fournisseurs d'énergie, services de communication, parmi tant d'autres ?.
Mais aussi... hôtels, cafés, restaurants, stations de ski (les premières neiges sont là) ?
Sept ans de procédure pour un rappel de bonne lecture du... français par la Cour de cassation.
« L'unanimité est acquise sur ce point, y compris chez les historiens, et même parmi tous ceux ayant quelque chose à déconstruire : jusque dans les années 60, la vie en France était un long fleuve très tranquille.
Les guerres appartenaient à la fiction, comme la peur atomique et les grandes épidémies. L'anxiété n'existait qu'au théâtre et les difficultés matérielles, la pauvreté ne se voyaient qu'au cinéma.
Né Chèque emploi-service (CES), le Chèque emploi-service universel (CESU) aura 30 ans dans quelques jours.
Venu au monde (français) dans une décennie qui fait penser à l'actuelle, il est le rejeton d'une gouvernance très taxatrice : CSG en 1990, CES en 1994, CRDS en 1996, taxe sur les logements vacants en 1998, pour ne citer que ces exemples. Car le CESU, présenté comme un instrument d'inclusion sociale et de simplification (!), visait surtout à améliorer la collecte de charges et d'impôts face à des déficits se développant déjà dans l'allégresse.